Jump to: navigation, search


Madeleine Jeay et Stéfan Sinclair




J.M. Ramos, dans son "Étude sociologique des pratiques émergentes d’une communauté savante face aux nouvelles instrumentations numériques" de 2001, fait valoir les liens étroits qui existent entre la SATOR et l'informatique, et suggère même que l'histoire de la société "commence avec l’introduction de l’informatique dans le projet scientifique". Certes, le rapport n'a pas toujours été des plus harmonieux, et on aurait du mal à deviner la nature de cette histoire en parcourant les actes du colloque, car l'informatique y figure si rarement. Toujours est-il que l'aspect informatique a toujours suivi le travail satorien, tant bien que mal, que ce soit avec Toposcan ou Satorbase. Un des défis récurrents semble être de transférer l'enthousiasme et la richesse des échanges intellectuels, surtout manifestés lors des colloques, vers l'outil informatique – en ce moment il persiste une sorte de court-circuit.

Nous présenterons une tentative de repenser le rapport entre la SATOR et l'informatique en misant sur trois volets:

  • la mise en réseau et rassemblement de textes pertinents à la Sator;
  • la mise en réseau d'outils d'analyse (et non seulement d'outils de recherche);
  • la mise en réseau des chercheurs de la Sator.

Une telle refonte de la composante informatique de la Sator permettra-t-elle à la communauté de chercheurs d'assurer une meilleure continuité entre les colloques? Nous avons connu trop de faux espoirs pour promettre quoi que ce soit, mais nous lançons la discussion avec les collègues présents.





SvD, May 2010




  • Conferences > NEWW participations > SATOR 2010 > Jeay-Sinclair

Personal tools