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Abstract



Adeline Gargam:

La Chair, l'os et les éléments. "L'heureuse fécondité" de la traduction scientifique au XVIIIe siècle :
le cas de Marie-Geneviève Thiroux d'Arconville

Parmi les cinq cent cinquante femmes écrivains de la France des Lumières, certaines se distinguent par une activité spécifique : la traduction de textes scientifiques. La marquise du Châtelet, avec sa traduction de Newton, en reste sans doute le personnage emblématique. Mais d'autres femmes ont aussi contribué, par leurs traductions, à faire connaître en France les travaux des savants étrangers. C'est le cas, notamment, de Marie-Geneviève Thiroux d'Arconville (1720-1805). L'objet du présent article est d'étudier le rôle influent que cette dernière a joué, en tant que traductrice scientifique, dans la diffusion et dans la construction d'une culture européenne aux XVIIIe et au XIXe siècles. Il s'agit d'identifier les branches de la connaissance où elle a pu exercer une action intellectuelle, puis d'examiner ses différents apports à l'histoire des sciences et à l'esprit critique des Lumières et, enfin, de déceler l'influence de ses traductions sur la communauté masculine des savants en Europe.



SvD, January 2013



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