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Eirini Rizaki




Norms for a “female writing” in the Greek 19th century

Abstract:

Emmanou?l Roïd?s, écrivain et critique célèbre à son époque, publie en 1896 un article qui suscite tout un débat sur la relation des femmes avec l’écriture. « Nous aimons les écrivantes », souligne-t-il, « à la condition qu’elles ne se travestissent pas en homme, se contentant des qualités de leur sexe, la finesse, la grâce, le bon goût, la sensibilité ou la ruse […]». Parmi toutes les «écrivantes» grecques, Emm. Roïd?s, en élit une seule, Arsino? Papadopoulou, dont le recueil de nouvelles, «œuvre », d’après lui, « exceptionnellement féminine puisse ressembler à une broderie de fleurs vives et colorées sur un tissu noir de deuil ». A la polémique qui suit vont s’engager Kallirro? Parren, directrice de Eph?meris t?n Kyri?n (= Journal des Dames), des « écrivantes », des écrivains et des critiques littéraires.

Les références dans les textes publiés de la querelle à des auteurs – hommes aussi bien femmes de lettres européennes – suggèrent, croyons-nous, une approche comparative pour l’étude de la question de « l’écriture féminine ». De plus, il faut se demander si ce débat grec sur la réception des œuvres de femmes constitue un exemple comparable à ce qui se passe dans d’autres littératures européennes du 19e siècle?


SvD, February 2011




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