Revision as of 23:09, 31 January 2011 (edit) SvDijk (Talk | contribs) (New page: <br>__NOEDITSECTION__ == Eirini Rizaki == <br><br><br> ''Abstract:''<br><br> <br><br> SvD, February 2011<br><br><br> <hr> <br> *Conferences > [http://www.womenwriters.nl/index.php/N...) ← Previous diff |
Revision as of 22:07, 3 February 2011 (edit) (undo) SvDijk (Talk | contribs) Next diff → |
||
Line 4: | Line 4: | ||
<br><br><br> | <br><br><br> | ||
+ | '''Norms for a “female writing” in the Greek 19th century'''<br><br> | ||
+ | |||
''Abstract:''<br><br> | ''Abstract:''<br><br> | ||
- | <br><br> | + | Emmanou?l Roïd?s, écrivain et critique célèbre à son époque, publie en 1896 un article qui suscite tout un débat sur la relation des femmes avec l’écriture. « Nous aimons les écrivantes », souligne-t-il, « à la condition qu’elles ne se travestissent pas en homme, se contentant des qualités de leur sexe, la finesse, la grâce, le bon goût, la sensibilité ou la ruse […]». Parmi toutes les «écrivantes» grecques, Emm. Roïd?s, en élit une seule, [http://neww.huygens.knaw.nl/authors/show/91 Arsino? Papadopoulou], dont le recueil de nouvelles, «œuvre », d’après lui, « exceptionnellement féminine puisse ressembler à une broderie de fleurs vives et colorées sur un tissu noir de deuil ». A la polémique qui suit vont s’engager [http://neww.huygens.knaw.nl/authors/show/93 Kallirro? Parren], directrice de ''Eph?meris t?n Kyri?''n (= Journal des Dames), des « écrivantes », des écrivains et des critiques littéraires. <br><br> |
+ | |||
+ | Les références dans les textes publiés de la querelle à des auteurs – hommes aussi bien femmes de lettres européennes – suggèrent, croyons-nous, une approche comparative pour l’étude de la question de « l’écriture féminine ». De plus, il faut se demander si ce débat grec sur la réception des œuvres de femmes constitue un exemple comparable à ce qui se passe dans d’autres littératures européennes du 19e siècle? | ||
Revision as of 22:07, 3 February 2011
Eirini Rizaki
Norms for a “female writing” in the Greek 19th century
Abstract:
Emmanou?l Roïd?s, écrivain et critique célèbre à son époque, publie en 1896 un article qui suscite tout un débat sur la relation des femmes avec l’écriture. « Nous aimons les écrivantes », souligne-t-il, « à la condition qu’elles ne se travestissent pas en homme, se contentant des qualités de leur sexe, la finesse, la grâce, le bon goût, la sensibilité ou la ruse […]». Parmi toutes les «écrivantes» grecques, Emm. Roïd?s, en élit une seule, Arsino? Papadopoulou, dont le recueil de nouvelles, «œuvre », d’après lui, « exceptionnellement féminine puisse ressembler à une broderie de fleurs vives et colorées sur un tissu noir de deuil ». A la polémique qui suit vont s’engager Kallirro? Parren, directrice de Eph?meris t?n Kyri?n (= Journal des Dames), des « écrivantes », des écrivains et des critiques littéraires.
Les références dans les textes publiés de la querelle à des auteurs – hommes aussi bien femmes de lettres européennes – suggèrent, croyons-nous, une approche comparative pour l’étude de la question de « l’écriture féminine ». De plus, il faut se demander si ce débat grec sur la réception des œuvres de femmes constitue un exemple comparable à ce qui se passe dans d’autres littératures européennes du 19e siècle?
SvD, February 2011
- Conferences > NEWW international conferences > Belgrade April 2011 > Rizaki