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-Louise d’Epinay [http://www.databasewomenwriters.nl/author.asp?authorID=140] est connue en premier lieu par ses relations avec Jean-Jacques Rousseau, et non pas comme femme de lettres. En effet, elle n’a pas publié beaucoup de titres, et elle est encore souvent présentée – à tort – tout d’abord comme une femme qui tenait salon. <br><br>+== Louise d'Epinay ==
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 +<br><br>[http://www.databasewomenwriters.nl/author.asp?authorID=140 Louise d’Epinay] est connue en premier lieu par ses relations avec Jean-Jacques Rousseau, et non pas comme femme de lettres. En effet, elle n’a pas [http://www.databasewomenwriters.nl/results.asp?type=works&topos=&authorName=epinay,%20louise&notesfield=&pseudonym=1&workTitle=&workYear=&Editor_ID=geen&pageSize=50&order=w.PublishYear publié beaucoup de titres], et elle est encore souvent présentée – à tort – tout d’abord comme une femme qui tout d'abord tenait salon. <br><br>
Prolongeant la sociabilité à laquelle elle participait certainement, sa correspondance a dû être volumineuse, si on juge par ce qui en a été publié: l'échange de lettres avec l'abbé Galiani, commencé au moment où il quitta la France pour s'installer - contre son gré - en Italie. Le cercle dont faisait partie Galiani comprenait également Diderot, autre ami de Louise d'Epinay, et Frédéric Melchior Grimm qui fut son amant et compagnon fidèle - bien que souvent parti en voyage. Durant les absences de Grimm, c'était Louise d'Epinay qui se chargeait de la publication du périodique influent mais distribué à peu d'exemplaires, la ''Correspondance littéraire''. De ses contributions, qu'elle ne signa pas, Ruth Plaut Weinreb a dressé l'inventaire. Son importance montre bien l'influence qu'a dû avoir Louise d'Epinay sur toute cette entreprise.<br><br> Prolongeant la sociabilité à laquelle elle participait certainement, sa correspondance a dû être volumineuse, si on juge par ce qui en a été publié: l'échange de lettres avec l'abbé Galiani, commencé au moment où il quitta la France pour s'installer - contre son gré - en Italie. Le cercle dont faisait partie Galiani comprenait également Diderot, autre ami de Louise d'Epinay, et Frédéric Melchior Grimm qui fut son amant et compagnon fidèle - bien que souvent parti en voyage. Durant les absences de Grimm, c'était Louise d'Epinay qui se chargeait de la publication du périodique influent mais distribué à peu d'exemplaires, la ''Correspondance littéraire''. De ses contributions, qu'elle ne signa pas, Ruth Plaut Weinreb a dressé l'inventaire. Son importance montre bien l'influence qu'a dû avoir Louise d'Epinay sur toute cette entreprise.<br><br>
Le genre romanesque a dû tenter Louise d'Epinay, mais dans son seul écrit franchement narratif elle est restée très proche de l'autobiographie. Ce texte n'a pas été publié de son vivant - sans doute pour la raison qu'il s'agit d'un roman à clé. Au XXe siècle on l'a publié sous les titres de: ''Histoire de Madame de Montbrillant'' et ''Les contre-confessions'' - titres qui, ensemble, rendent compte des deux aspects de cet écrit: il tient du roman, mais il sert aussi de réponse à Rousseau, non seulement à ses ''Confessions'' d'ailleurs, mais également à sa ''Nouvelle Héloïse''.<br><br> Le genre romanesque a dû tenter Louise d'Epinay, mais dans son seul écrit franchement narratif elle est restée très proche de l'autobiographie. Ce texte n'a pas été publié de son vivant - sans doute pour la raison qu'il s'agit d'un roman à clé. Au XXe siècle on l'a publié sous les titres de: ''Histoire de Madame de Montbrillant'' et ''Les contre-confessions'' - titres qui, ensemble, rendent compte des deux aspects de cet écrit: il tient du roman, mais il sert aussi de réponse à Rousseau, non seulement à ses ''Confessions'' d'ailleurs, mais également à sa ''Nouvelle Héloïse''.<br><br>
-La publication qui avant tout la rendit célèbre, ce sont ses ''Conversations d'Emilie'', qui lui valurent le prix de l'Académie française. Elles ont été traduites en de nombreuses langues. C'est peut-être le livre auquel elle tenait le plus, étant donné que c'était là le reflet de l'éducation qu'elle donna à sa petite-fille.<br><br>+La publication qui avant tout la rendit célèbre, ce sont ses ''Conversations d'Emilie'', qui lui valurent le prix de l'Académie française. Elles ont été [http://www.databasewomenwriters.nl/results.asp?type=receptions&work_authorName=epinay&notesfield=&work_Title=conversations&rec_Year=&Editor_ID=geen&rec_authorName=&Rec_Title=&reference=&media_ID=11&pageSize=50&order=r.Year traduites] en de nombreuses langues. C'est peut-être le livre auquel elle tenait le plus, étant donné que c'était là le reflet de l'éducation qu'elle donna à sa petite-fille.<br><br>
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-September 2007<br><br>+SvD, September 2007<br>
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Revision as of 14:06, 17 September 2007


Louise d'Epinay



Louise d’Epinay est connue en premier lieu par ses relations avec Jean-Jacques Rousseau, et non pas comme femme de lettres. En effet, elle n’a pas publié beaucoup de titres, et elle est encore souvent présentée – à tort – tout d’abord comme une femme qui tout d'abord tenait salon.

Prolongeant la sociabilité à laquelle elle participait certainement, sa correspondance a dû être volumineuse, si on juge par ce qui en a été publié: l'échange de lettres avec l'abbé Galiani, commencé au moment où il quitta la France pour s'installer - contre son gré - en Italie. Le cercle dont faisait partie Galiani comprenait également Diderot, autre ami de Louise d'Epinay, et Frédéric Melchior Grimm qui fut son amant et compagnon fidèle - bien que souvent parti en voyage. Durant les absences de Grimm, c'était Louise d'Epinay qui se chargeait de la publication du périodique influent mais distribué à peu d'exemplaires, la Correspondance littéraire. De ses contributions, qu'elle ne signa pas, Ruth Plaut Weinreb a dressé l'inventaire. Son importance montre bien l'influence qu'a dû avoir Louise d'Epinay sur toute cette entreprise.

Le genre romanesque a dû tenter Louise d'Epinay, mais dans son seul écrit franchement narratif elle est restée très proche de l'autobiographie. Ce texte n'a pas été publié de son vivant - sans doute pour la raison qu'il s'agit d'un roman à clé. Au XXe siècle on l'a publié sous les titres de: Histoire de Madame de Montbrillant et Les contre-confessions - titres qui, ensemble, rendent compte des deux aspects de cet écrit: il tient du roman, mais il sert aussi de réponse à Rousseau, non seulement à ses Confessions d'ailleurs, mais également à sa Nouvelle Héloïse.

La publication qui avant tout la rendit célèbre, ce sont ses Conversations d'Emilie, qui lui valurent le prix de l'Académie française. Elles ont été traduites en de nombreuses langues. C'est peut-être le livre auquel elle tenait le plus, étant donné que c'était là le reflet de l'éducation qu'elle donna à sa petite-fille.




SvD, September 2007
NB text will be translated soon.

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