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The Stakes of Self-Translation as Authorship in Nancy Huston's Dolce Agonia and Instruments des ténèbres



Abstract in French:

Cet article analyse les autotraductions de Nancy Huston (1953-), écrivaine de langue maternelle anglaise qui écrit en français et en anglais. L'acte de se traduire dans sa langue «première» après avoir écrit dans une langue «seconde» brouille les distinctions opérées dans la culture occidentale entre oeuvre «originale» et «traduction, parodie, reproduction». C'est dans des passages relevant de l'humour noir et de l'ironie que la voix de l'auteure diffère le plus entre langue maternelle et langue acquise. Cet article développe l'hypothèse que Huston utilise sa langue maternelle de manière défensive lorsqu'elle aborde la représentation du corps souffrant ou violent[é], alors que la langue étrangère, non-originaire, lui permet de traiter cette même matière avec moins de réticences et plus d'émotion. En s'appuyant sur un complexe d'idées autour de l'écriture en langue étrangère et l'écriture du corps, articulées par Kristeva dans son livre Etrangers à nous-mêmes, et remises en question par Huston dans son essai Journal de la création, l'article cherche à savoir si l'expérience de la langue dite maternelle relève d'une image culturelle et personnelle que se fait l'écrivaine du corps maternel.





SvD, May 2009



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